Médecine

Dyslexie

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La dyslexie  est  un   trouble    de  l’apprentissage  de  la  lecture.

Il  atteint   5  à   10  %  des  enfants.    Dans  chaque  classe,  il  y  a  1  ou  2 enfants  dyslexiques.   Et  de  nombreux  adultes  ont  des  difficultés  pour  lire.

Les  dyslexiques  n’arrivent  pas  à  lire  vite  et  à  comprendre  les  phrases,  les  textes.

De  plus,  ils  ont  souvent  des  difficultés  pour  écrire,  ils  ne  parviennent  pas  à  mémoriser  les  règles  d’orthographe.

Ces  personnes  « dys »   sont  intelligentes,  elles  font  beaucoup  d’efforts,   mais  quelque  chose  dans  leur  cerveau  les  empêche  d’apprendre  normalement.

Cela  pose  de  gros  problèmes  à  l’école.   Ces  enfants  vont  voir  des  orthophonistes  qui  les  aident  à comprendre  et  à  progresser.

En  grandissant,   certains   progressent  bien,   mais  d’autres  ne  le   peuvent  pas  assez,   et  cela  devient  un  handicap.

Avec  leurs  parents,  leurs  enseignants,  il  faut  trouver  des  façons  d’apprendre  malgré  la  dyslexie.  On  peut  avoir  plus  de …

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Médecine·Recherche

Plasticité cérébrale

La plasticité cérébrale au cœur de l’apprentissage
6 AOÛT 2017 PAR BAPTISTE LIBÉ-PHILIPPOT

La notion de plasticité cérébrale est souvent utilisée dans les médias et articles de vulgarisation. La plasticité cérébrale est au cœur du développement de notre cerveau, de l’apprentissage. Elle participe à la « sculpture » de notre cerveau, en fonction de nos expériences et de notre environnement.

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Source : Florence Pâris

Education·Médecine

T’es un prof et tu ne connais pas les dys

Environ 5% des élèves sont dyslexiques. La dyslexie à l’école est une réalité.
Par Mélanie Paulhe

J’ai eu quelques questions, très pertinentes, qui m’ont amenée à penser que beaucoup de futurs enseignants, ou enseignants déjà en poste, méconnaissent encore trop la dyslexie, et encore plus la dyslexie à l’école. Et ce n’est pas avec la formation très insuffisante dispensée que la situation va changer rapidement. Alors à vos stylos et bloc-notes ! C’est pour vous !

La suite à lire ici.

Guide enseignant sur AC-Dijon.

La potion (de l’enfer) pour soigner la dyslexie n’existe pas ! Aux enseignants de faire avec !

Médecine·Parents

Hypersensibilité : Notes

J’ai noté certains points lors de la réunion du 06 novembre sur l’hypersensibilité.
Nous parlerons de l’hypersensibilité chez les enfants précoces,  encore volontiers le 27 novembre avec Julie d’Agostino.
Pour la gestion des réactions corporelles, nous avons abordé la gestion de la respiration.
 Il faut que l’enfant se recentre sur sa respiration. Quand son hypersensibilité le submerge, le fait de repenser à sa respiration l’aide à retrouver ses esprits.
L’enfant peut aussi avoir une chanson, un poème dans la tête qu’il se répète.
Pour la gestion des effets bloquants sur l’intellect, nous avons parlé de la méditation de pleine conscience. Le cerveau ne pense plus aux problèmes mais au corps. L’enfant se recentre sur lui-même.
Pour relativiser ses émotions de la journée, la méditation positive peut être un bon système. Le soir, avant de dormir, l’enfant doit trouver et nommer trois choses positives de leur journée.
L’idée pour les parents est de leur proposer, de le faire avec eux, puis de les laisser faire seuls. L’enfant adhère ou pas.
Rester à l’écoute de leur hypersensibilité : Entendre qu’ils sont grands et leur dire qu’on ne les prend pas pour des bébés. Mais leur expliquer que c’est notre rôle de les mettre en garde.
L’hypersensibilité s’exprime des fois avec l’empathie très présente chez ces enfants.
Valoriser l’enfant quand l’hypersensibilité l’a aidé à faire quelque chose de bien, qu’un autre enfant du même âge moins sensible n’aurait peut-être pas fait.
Penser à dire à l’enfant que lorsqu’il se sent débordé par son hypersensibilité, qu’il doit regarder les autres. Ils ne sont pas plus à l’aise. Leur faire prendre conscience que tout le monde se moque de tout le monde.
Le conseil retenu est qu’il faut entraîner l’enfant avant les situations d’urgence, quand l’enfant est bien. L’enfant doit se faire une mallette de « trucs » pour gérer l’état de stress dans lequel l’hypersensibilité les met.
Puis il faut retravailler la situation après. Poser les questions comme:
 » Qu’Est-ce que tu en as pensé ? » après une situation qui a été difficile pour lui
Ne pas dire  » Tu as eu mal ? »
 « Tu as été blessé ? »
pour l’enfant qui verbalise.
Lui parler mais attendre que l’enfant dise lui-même ce qu’il ressent.
Eventuellement, on peut leur raconter une anecdote :  » Moi quand j’étais petit, …. »
Pour les plus jeunes, parler à un doudou. Utiliser des marionnettes.
L’hypersensibilité est liée à l’estime de soi, la confiance en soi. Les EIP ont peu confiance en eux, voir pas du tout.
L’enfant EIP est différent. Est-ce que le fait de savoir qu’il est précoce donc différent, n’est pas une bonne chose ? Au moins, il ne pense pas qu’il est fou, attardé.
On peut leur donner des exemples de personnes différentes formidables.
Un conseil de livre : « le yoga de kika »
Sinon, une autre maman a pris des notes qu’elle devrait envoyer au groupe très vite.
Donc j’espère au 27 novembre pour réfléchir ensemble avec Julie au thème de l’hypersensibilité et comment aider notre enfant à la gérer .
Bon dimanche malgré ces tristes actualités.
Stéphanie REY
Education·Médecine

Hermétisme

Tout le monde veut la réussite de l’enfant, mais dur dur de travailler ensemble. Quelqu’un d’extérieur dans une classe ? Non, quand même pas !

Marielle Potvin, orthopédagogue / marielle.potvin@gmail.com

Je reviens sur ce billet, posté il y a quelques jours, et pour lequel vous avez été nombreux à réagir. La maman était venue me consulter avec son fils en raison des manifestations de découragement de celui-ci face au travail demandé.

Le petit qui faisait ‘des trous de larmes’, dans son cahier. Il m’avait ému, tout comme vous.

Puisque nous avons tous la même mission, puisque nous avons tous les besoins des enfants au coeur de nos préoccupations; puisque nous entendons régulièrement dire que l’implication des parents est importante pour la réussite de nos jeunes, puisque les écoles prétendent présenter une ouverture envers les parents, quel mal y aurait-il à ce que je participe?

Il s’agit d’un enfant que j’apprends à connaître de plus en plus. Il me manque cependant des informations importantes que je ne peux obtenir quand je le rencontre en privé avec sa mère.

Je n’ai pas…

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Education·Médecine·Parents

Rencontre-conférence sur les enfants intellectuellement précoces

 Rencontre-conférence sur les enfants intellectuellement précoces

Daniel Le Roch, vice-président de l’association AFEP (Association Française pour les Enfants Précoces) animera une première partie de conférence d’1h30 puis un temps d’échange d’1h30.

Renseignements : MPT Courdimanche
Tél : 01 69 07 48 04

Accès :

Par les transports :

Sur les Ulis : Bus 03 ou 02 arrêt Bathes ou Bourgogne.

Depuis Paris :

RER B ou C jusqu’à Massy Palaiseau puis bus 02 (Cars d’Orsay) en direction du CC Ulis2
RER B jusqu’à Orsay puis bus 03 (Cars d’Orsay) en direction du CC Ulis2

 

Education·Médecine

Tap’touche

L’informatique arrive doucement mais sûrement dans les écoles. Pour les enfants ayant des difficultés avec l’écriture pour des raisons diverses, la mise en place d’un P.A.I (projet d’accueil individualisé) peut leur permettre de rendre les devoirs sous forme informatique, voire d’utiliser l’ordinateur en classe pour prendre des notes.

Encore faut-il que l’écriture sur clavier soit plus efficace que l’écriture manuelle.

Pour cela, il faut un apprentissage ! On m’a conseillé le logiciel Tap’Touche. On peut télécharger une version « démo » avant de l’acheter.

Pour les 7-14 ans, une version « Garfield » existe. A priori, la différence réside principalement au niveau du graphisme.

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Après l’avoir installé, on créé un nouveau profil. Débutant ? Intermédiaire ? On peut tester sa vitesse de frappe pour savoir où se situer.

test

L’apprentissage est progressif. Une fois que l’on sait appuyer assez vite sur les lettres j et f avec l’index, on apprend soit les lettres e et i, soit k et d selon la position classique ou ergonomique des doigts sur le clavier que l’on a choisie au départ.

Pour pouvoir passer à l’étape suivante, il faut avoir rempli ses « objectifs », qui dépendent bien sûr du test de départ.

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On peut aussi faire au choix des dictées ou des jeux.

J’ai trouvé l’onglet statistiques intéressant. On sait quel doigt fait le plus de fautes ou tape le plus vite, et on peut voir sa progression !

vitesse

Education·Médecine

Notes sur la conférence EIP (suite)

Suite des notes sur la conférence de Dimitri Afgoustidis... Toutes les vidéos ont été coupées à 11 minutes 36, dommage.

7. Fonctionnement cognitif : les types de raisonnement

Il existe trois types de pensées:

  • déductive (les mathématiques)
  • inductives (les botanistes)
  • abductive, basée sur l’intuition, c’est ce que les enfants précoces utilisent.

Notre langage humain n’est ni rigoureux, ni précis, ce qui fait son charme. Ils vont prendre des consignes au pied de la lettre, et jouer avec.

Chez les précoces, le crayon, ça pèse très lourd… En gros, ils écrivent comme des médecins. Il y a des dysfonctionnements, mais ils ne sont pas nécessairement présents dans le tableau de l’enfant précoce. Le décalage n’est pas par rapport à eux-mêmes, mais par rapport à l’environnement, qui attend certaines aptitudes à des moments donnés.

8. Les traits affectifs, les identifications

Certains chercheurs ont relevé des traits :

  • anxieux (ils sont tous « nuls » alors que des enfants déficients se trouvent « des boss »). Ils ont une exigence sur eux-mêmes
  • dépressifs (on ne le constate pas toujours, et ce n’est pas un trait caractéristique), or tous les tableaux existent
  • instabilité psychomotrice / hyperactivité. Les enfants ne respectent pas les chapitres des livres spécialisés… Cela peut prendre des proportions assez impressionnantes, il est au bord du suicide et un quart d’heure plus tard, il est tout guilleret. La caisse de résonance peut surprendre.
  • on se base sur certains cas pour généraliser les problèmes d’adaptation sociale.

9. Les aspects pédagogiques

On entend tout, classes exclusives comme au Vésinet, ou au contraire surtout pas.

Le but est de passer de la potentialité à la réalisation. Quelques modalités testées :

  • Il faut leur donner plus en moins de temps
  • Faire deux années en une
  • Savoirs supplémentaires, diversifier…
  • Regroupements inter-classes

C’est très bien, mais ça ne marche pas toujours. Il faut faire de la « haute couture », du sur-mesure institutionnel. Il y en a pour qui ça marche, d’autres non. Il n’y a pas de recette universelle. Ces enfants ne répondent pas tous de la même manière au même dispositif. Ils ont le don de mettre à mal les dispositifs que l’on met en place pour eux. Le dispositif n’est pas mauvais, mais fait pour être déjoué.

Ce qui joue beaucoup, ce sont les disposition des adultes envers eux. Il faut y mettre du sien, s’interroger sur notre positionnement.

10. Conclusions et perspectives

Les deux extrêmes sont faux : ce n’est pas inné, ni lié à l’environnement. Un neurologue a remarqué que le sommeil paradoxal était plus long chez les enfants précoce. Ce sommeil est celui où l’on « digère » les informations. « Pendant la nuit je ne dors pas, d’ailleurs j’ai rêvé… »

Il y a un certain nombre d’aspects qui apparaissent en PMI. La myélinisation s’effectue plus tôt chez les enfants précoces. Ce substrat neuro-physiologique peut expliquer les capacités qui fonctionnent que ce qui pose problème. Il ne faut pas rater le moment optimal pour stimuler l’enfant au moment ou la myélinisation est présente.