J’ai noté certains points lors de la réunion du 06 novembre sur l’hypersensibilité.
Nous parlerons de l’hypersensibilité chez les enfants précoces, encore volontiers le 27 novembre avec Julie d’Agostino.
Pour la gestion des réactions corporelles, nous avons abordé la gestion de la respiration.
Il faut que l’enfant se recentre sur sa respiration. Quand son hypersensibilité le submerge, le fait de repenser à sa respiration l’aide à retrouver ses esprits.
L’enfant peut aussi avoir une chanson, un poème dans la tête qu’il se répète.
Pour la gestion des effets bloquants sur l’intellect, nous avons parlé de la méditation de pleine conscience. Le cerveau ne pense plus aux problèmes mais au corps. L’enfant se recentre sur lui-même.
Pour relativiser ses émotions de la journée, la méditation positive peut être un bon système. Le soir, avant de dormir, l’enfant doit trouver et nommer trois choses positives de leur journée.
L’idée pour les parents est de leur proposer, de le faire avec eux, puis de les laisser faire seuls. L’enfant adhère ou pas.
Rester à l’écoute de leur hypersensibilité : Entendre qu’ils sont grands et leur dire qu’on ne les prend pas pour des bébés. Mais leur expliquer que c’est notre rôle de les mettre en garde.
L’hypersensibilité s’exprime des fois avec l’empathie très présente chez ces enfants.
Valoriser l’enfant quand l’hypersensibilité l’a aidé à faire quelque chose de bien, qu’un autre enfant du même âge moins sensible n’aurait peut-être pas fait.
Penser à dire à l’enfant que lorsqu’il se sent débordé par son hypersensibilité, qu’il doit regarder les autres. Ils ne sont pas plus à l’aise. Leur faire prendre conscience que tout le monde se moque de tout le monde.
Le conseil retenu est qu’il faut entraîner l’enfant avant les situations d’urgence, quand l’enfant est bien. L’enfant doit se faire une mallette de « trucs » pour gérer l’état de stress dans lequel l’hypersensibilité les met.
Puis il faut retravailler la situation après. Poser les questions comme:
» Qu’Est-ce que tu en as pensé ? » après une situation qui a été difficile pour lui
Ne pas dire » Tu as eu mal ? »
« Tu as été blessé ? »
pour l’enfant qui verbalise.
Lui parler mais attendre que l’enfant dise lui-même ce qu’il ressent.
Eventuellement, on peut leur raconter une anecdote : » Moi quand j’étais petit, …. »
Pour les plus jeunes, parler à un doudou. Utiliser des marionnettes.
L’hypersensibilité est liée à l’estime de soi, la confiance en soi. Les EIP ont peu confiance en eux, voir pas du tout.
L’enfant EIP est différent. Est-ce que le fait de savoir qu’il est précoce donc différent, n’est pas une bonne chose ? Au moins, il ne pense pas qu’il est fou, attardé.
On peut leur donner des exemples de personnes différentes formidables.
Un conseil de livre : « le yoga de kika »
Sinon, une autre maman a pris des notes qu’elle devrait envoyer au groupe très vite.
Donc j’espère au 27 novembre pour réfléchir ensemble avec Julie au thème de l’hypersensibilité et comment aider notre enfant à la gérer .
Bon dimanche malgré ces tristes actualités.
Stéphanie REY